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C'est l'attribut le moins connu, le plus variable et aussi le plus intéressant
car il rassemble et combine tous les critères de l'objet sonore.
Ce qui
rend également l'organisation intéressante,
c'est que c'est le seul attribut qui échappe complètement
aux actions de "spatialisation" lors des projections interprétées (si l'on excepte des actions de "démixage" utilisant des équalisations
un peu violentes ou des choix d'enceintes extrêmes). Cela en fait un attribut
original de la masse spatiale qui ne peut pratiquement être développé
qu'en composition multiphonique.
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D'abord, je ne trouve pas ce terme tout à fait pertinent et il est très possible qu'il soit
un jour remplacé par un autre plus approprié... Lorsque la masse-canal est supérieure
ou égale à 2, le signal présent sur les différents canaux peut : La décorélation de l'organisation
peut provenir de captures multi-microphonique,
de traitements multiphoniques (voir les plugins) ou du
jeu avec des instruments qui intègrent
des modules de "synthèse" de masses spatiales,
alors que l'organisation homogène résulte souvent de duplication
du signal associé à des outils de contrôle des masses spatiales
de type "surround" ou des contrôles d'intensités directs
comme en projection interprétée avec une "console de diffusion". |
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Il est illusoire et certainement inutile de vouloir
répertorier toutes les manières d'organiser les critères des objets
sonores sur les canaux qui constituent la masse spatiale.
En fait, tout ce que
l'on connait
et que l'on fait depuis longtemps avec des masses stéréophoniques peut être étendu à n'importe
quelle masse multiphonique, avec beaucoup plus de possibilités. |
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Décorélations simples |
Le signal de chaque canal possède des caractéristiques
de phase et de spectre plus ou moins différentes. C'est le cas de
toute capture effectuée à l'aide de plusieurs microphones. La différence
immédiate pour les autres attributs est la densification de l'impression
spatiale et l'élargissement du site à la zone recoucerte par l'aire.
C'est la différence entre un signal mono dupliqué sur deux canaux
ou un signal stéréophonique : l'aire est la même mais l'image spatiale
"remplit" la totalité de l'aire au lieu d'être réduite
à un site plus ou moins flou au centre. C'est l'origine même du
terme "stéréophonie" : une image "solide". |
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Décalages temporels |
C'est un procédé facile à réaliser et très "payant"
quant au résultat. |
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Décalages de spectre |
Il peut s'agir de filtrages comme le découpage
en bandes plus ou moins étroites par canal, fixes ou évolutives
(mmmm...), ou plus simplement de décalages de hauteur par transposition
fine, qui se rapprochent dans ce cas de l'exemple précédent, mais
avec un décalage temporel progressif qu'il est également possible
de faire varier dans le temps. |
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Animation de l'entretien |
Des itérations, des amplitudes de grains, des
vitesses d'ondulations différentes selon le canal... c'est toujours
excellent... |
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Profils intégrés |
Un mouvement spatial comme une translation de site (voir
Les variations de masses) peut être considéré
selon le contexte comme étant interne à la masse de l'objet. Dans
ce cas, l'organisation présente des variations d'intensités
qui constituent le profil de masse. |
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etc... |