|
Cet attribut échappe souvent en tant que tel aux outils de "spatialisation" qui se focalisent sur des "points" ou des "trajectoires", alors que c'est un des éléments essentiels (voir le seul !) de toute intervention manuelle lors des projections interprétées. Dans tous les cas, il constitue la base de tout travail un peu subtile sur les masses spatiales.
On peut le décrire comme la répartition de l'énergie de la masse
spatiale sur les différents canaux qui la constitue (masse-canal supérieure
ou égale à 2).
|
On a ici, représenté en rouge, un objet de masse-canal 4, où la largeur du disque coloré indique très grossièrement la répartition des intensités. Si l'organisation de la masse est homogène,
alors la masse apparente risque d'être un site plus ou moins
flou centré sur le barycentre des intensités, si l'auditeur est placé à égale
distance des quatre enceintes, ou décalé s'il est plus proche de
certains points de projection. Par contre, si l'organisation n'est pas homogène, les différences de densité s'apparentent plus à l'attribut de forme que de site... |
|
La simplicité apparente de l'attribut de densité
n'a d'égale que celle de l'intensité des partiels dans le domaine
de la masse spectrale. Mais on ne serait guère avancé, car si c'est juste d'un point de vue physique cela ne correspond pas à notre échelle d'observation où notre système nerveux préfère opérer par catégorisation de macro-propriétés... comme la hauteur ou le site de la masse spatiale. L'attribut de densité est à la fois omniprésent
puisque toute masse pourrait se définir uniquement par ses valeurs,
et en même temps difficile à observer car fortement dépendant de
la position de l'auditeur et généralement associé aux variations
de masse, qu'elles soient spectrale ou spatiales. De plus il
interfère forcément avec les variations dynamiques de l'objet... |