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Masses Spatiales

les instruments La densité

 

Cet attribut échappe souvent en tant que tel aux outils de "spatialisation" qui se focalisent sur des "points" ou des "trajectoires", alors que c'est un des éléments essentiels (voir le seul !) de toute intervention manuelle lors des projections interprétées. Dans tous les cas, il constitue la base de tout travail un peu subtile sur les masses spatiales.

On peut le décrire comme la répartition de l'énergie de la masse spatiale sur les différents canaux qui la constitue (masse-canal supérieure ou égale à 2).

On a ici, représenté en rouge, un objet de masse-canal 4, où la largeur du disque coloré indique très grossièrement la répartition des intensités.

Si l'organisation de la masse est homogène, alors la masse apparente risque d'être un site plus ou moins flou centré sur le barycentre des intensités, si l'auditeur est placé à égale distance des quatre enceintes, ou décalé s'il est plus proche de certains points de projection.
C'est ainsi que fonctionnent la plupart des outils de contrôle de la masse spatiale en projection directe, qu'ils soient basés sur des modèles d'interpolation des intensités (modules "surround", une partie des AcousModules...) ou qu'ils contrôlent individuellement les intensités de chaque canal ("console de diffusion", mode auxiliaires ou mode piste des logiciels multipistes, d'autres AcousModules...). 
C'est la variation de densité de la masse qui est responsable du panoramique d'intensité stéréo simple (non accompagné de variations du site ou de l'organisation).

Par contre, si l'organisation n'est pas homogène, les différences de densité s'apparentent plus à l'attribut de forme que de site...

 

La simplicité apparente de l'attribut de densité n'a d'égale que celle de l'intensité des partiels dans le domaine de la masse spectrale.
On sait que la matière de tout objet sonore peut être décrite uniquement en termes de variations d'intensité de ses composantes spectrales.
On pourrait d'ailleurs étendre cette constatation en disant que la matière et l'espace de tout objet sonore peut être décrite en termes de variations d'intensité de ses composantes spectrales sur les différents canaux qui le composent.

Mais on ne serait guère avancé, car si c'est juste d'un point de vue physique cela ne correspond pas à notre échelle d'observation où notre système nerveux préfère opérer par catégorisation de macro-propriétés... comme la hauteur ou le site de la masse spatiale.

L'attribut de densité est à la fois omniprésent puisque toute masse pourrait se définir uniquement par ses valeurs, et en même temps difficile à observer car fortement dépendant de la position de l'auditeur et généralement associé aux variations de masse, qu'elles soient spectrale ou spatiales. De plus il interfère forcément avec les variations dynamiques de l'objet...
En fait, le seul cas où la densité serait vraiement perceptible en tant que telle serait dans le modelage d'une masse spectrale constante, sans autre variation que celle de la densité : un objet peut être pas très passionnant ?