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Un des intérêts majeurs à utiliser le mode surround
plutôt que le mode auxiliaires (indépendament du fait qu'ils soient disponibles
ou non dans le logiciel) tient dans leurs possibilités de contrôle lorsqu'on fait varier leurs
paramètres.
En mode auxiliaires, tous types de masses spatiales peuvent
être créés mais leur contrôle est généralement compliqué et surtout donne lieu
à autant de courbes d'automation qu'il y a d'envois, par exemple 10 pour une
piste stéréo en pentaphonie...
La même chose en mode surround ne nécessite
que quatre courbes, voir seulement deux si on utilise les modes de symétrie
proposés par certains logiciels ou plugins.
Mais l'intérêt principal des
modules de type "surround" c'est d'être particulièrement performants
pour la création de profils de masse spatiale, en tout cas du site
apparent, car leur conception leur interdit souvent de pouvoir modifier
l'aire ou la densité d'une manière indépendante.
Selon les logiciels, la position des sources sonores peut être contrôlée uniquement à la souris, ou elle peut l'être également à l'aide d'un joystick standard (Digital Performer, Sonar, Vegas... faut aimer... voir Les contrôleurs gestuels), ou bien sûr par des périphériques MIDI.
En ce qui concerne l'automation, deux écoles coexistent : coordonnées polaires ou coordonnées cartésiennes.
L'utilisation de coordonnées polaires (Logic
Audio, Music Studio Independence, Sonar...) adopte la logique du panoramique gauche
/ droite en l'élargissant le long d'une courbe qui relie les deux
enceintes arrières en passant par les enceintes avant. Au lieu d'une ligne droite, c'est donc
maintenant un
arc de cercle plus ou moins large.
Cette conception peut être assez logique et
même pratique pour
le mixage de musique instrumentale, mais rend les courbes d'automation
difficiles à manipuler (voir l'exemple dans
Logic) et surtout cela limite parfois les possibilités
de placement ou de mouvements (Sonar).
En coordonnées cartésiennes (Nuendo,
Cubase SX, Digital Performer, Samplitude, Vegas, Acid, Protools TDM, Pyramix,
Maven 3D, Sadie...) l'espace du
dispositif est considéré comme une surface (ou un volume dans le en 10.2 de
Nuendo) et peut permettre, dans
les meilleurs applications, de placer la source sonore vraiment ou l'on veut. L'automation
se fait alors selon deux courbes : gauche/droite et avant/arrière.
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Les courbes de contrôleurs correspondent aux axes gauche / droite
et avant / arrière de l'animation ci-dessus. Il s'agit de "pistes
filles" faisant partie de la piste contenant le fichier sonore
pouvant être affichées ou masquées à volonté
pour éviter l'encombrement. Cette méthode est assez pratique lors d'une
automation finale mais hélas très encombrante et fastidieuse pendant la
composition. Logiciels : Nuendo / Cubase SX, |
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Logiciels utilisant cette méthode : Nuendo, Cubase, DIgital Performer |
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Le mouvement dont on peut voir la trajectoire (Samplitude)
donne deux courbes d'automation correspondant aux deux axes du
contrôle des coordonnées cartésiennes habituelles (avant / arrière
en bleu foncé et gauche / droite en bleu clair). Logiciels : Samplitude / Sequoia, Sonar, |
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Logiciels utilisant cette méthode : Samplitude, Sequoia, Sonar, Logic Pro, . |
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Logiciels utilisant cette méthode : Vegas et, Acid Pro. |
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La représentation visuelle des profils de
masse spatiale est rare, et pour tout dire (à mon avis) généralement
pas franchement utile, surtout sur cinq enceintes ! Logiciels : Maven 3D Pro et Imeasy (16 canaux dans un espace 3D) |