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Installations | Dispositifs autonomes | Séances et concerts | Acoustique virtuelle
Dans Les quatre espaces j'évoque le rôle
plus ou moins important que peuvent représenter le lieu de projection et son acoustique
dans la constitution de l'espace entendu, combinaison de ce qui est composé
(l'espace intrinsèque) et de ce qui est conjoncturel (l'espace extrinsèque).
Chez les auteurs qui ont abordé le problème des rapports entre l'espace composé
et sa transformation lors des projections interprétées en concert (voir
Propositions voisines), le rôle du dispositif
de projection était associé à celui du lieu ce qui était logique dans le
contexte abordé, alors qu'en réalité il s'agit de deux composantes bien distinctes,
chacune pouvant s'intégrer à sa manière dans une réalisation en espace
fixé.
Tout est possible...
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La possibilité de prendre en compte certaines particularités
acoustiques du lieu et de les intégrer dans la composition dépend principalement de la formule de présentation
choisie, du sens que l'on apporte à certains aspects de l'espace entendu
et du degré de reproductibilité souhaité (voir la fixation).
Lorsqu'un projet est réalisé pour un lieu particulier,
sans éventualité qu'il puisse être reproduit dans d'autres
conditions, il est possible d'intégrer autant qu'on le souhaite
les caractéristiques acoustiques de ce lieu, et de concevoir le dispositif
de projection et l'écriture spatiale
en fonction de ces particularités. Le placement et l'orientations des enceintes obéit dans ce genre de cas à des considérations très différentes de celles qui président à l'élaboration d'un dispositif de projection pour des séances. |
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Tout est fixé... |
Je ne connais pas d'autre exemple de ce cas de
figure que celui de
l'Acoustigloo du GMVL,
mais il existe certainement de nombreuses installations basées sur
ce principe. L'idéal est évidemment que les œuvres soient composées dans les mêmes conditions que celles de l'écoute finale (ce qui n'est pas tout à fait le cas avec l'Acoustigloo) de manière à ce que le compositeur puisse maîtriser toutes les subtilités de l'espace entendu. L'acoustique du lieu d'écoute est ici totalement
intégrée à l'espace intrinsèque et on peut même dire qu'il
n'y a pas d'espace extrinsèque car tout ce qui est entendu
peut être fixé. |
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Tout est prévu... |
La reproductibilité des critères d'espace et de la composition
sonore nécessite une maîtrise minimum des conditions d'écoute,
c'est à dire de déterminer au moins : Le jeu avec des particularités acoustiques du
lieu ou dans le placement spécial des enceintes pour obtenir des
réflexions est forcément limité dans ce cas. Les "effets de
salle" sont logiquement réduits à des techniques simples, si
elles ont bien sûr été prévues lors de la composition : Ce qui n'est pas reproductible, ne peut pas
être pris en compte lors de la composition et donc ne devrait a
priori pas être utilisé lors de la projection publique : |
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