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C'est la "formule moderne" de l'exposition de peinture
et de sculpture, répandue dans le domaine des arts plastiques depuis quelques
décénies, et intégrant souvent la vidéo et "le son".
Son application à un art purement sonore comme l'acousma pose un certain
nombre de problèmes passionnants...
Page
en cours de rédaction
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Si on pense la création
sonore sans se référer initialement à nos habitudes musicales de
représentation, l'installation
constitue au côté des supports à usage domestique une formule
qui est particulièrement cohérente
avec la réalisation d'un objet fixé, mais qui soulève de
nombreux problèmes par son double statut d'art du temps et de l'espace. La formule-installation se trouve être la seule circonstance,
avec la radio, où le déroulement de l'œuvre n'est a
priori pas synchronisé sur la présence des auditeurs. L'existence
du son précède et succède potentiellement
le temps où l'auditeur est présent
: il y a un avant et un
après sa présence (comme dans la vie...). Une installation, ça peut s'étendre sur des périodes de temps importantes,
voir même exister à demeure dans un lieu public. Quelle est la durée
de l'œuvre ? Que peuvent en percevoir les visiteurs ? À quoi correspond
leur passage ? Il existe bien sûr de multiples réponses à ce problème, que l'on peut tout de même ranger dans trois grandes catégories :
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Pour le visiteur, ce ne sont généralement pas les particularités temporelles qui apparaissent en premier mais la présentation sonore spatiale et le lieu. Contrairement au concert où le schéma de présentation et donc le dispositif de projection est en partie dicté par le rassemblement d'auditeurs pour assister à une performance unique, par définition non renouvelable à l'identique, la formule-installation présente un "objet" que chacun peut explorer à sa guise. C'est une histoire individuelle entre le visiteur et l'objet de sa visite, qu'il peut renouveler s'il le souhaite, et où, par définition, il est "actif" : au minimum il arrive et il repart, et cette entrée et cette sortie ne sont pas "hors du temps et de l'espace" de l'installation (contrairement au concert ou à la séance). Les espaces que l'on peut proposer sont infinis
dans leur diversité, leurs dimensions, les rapports qu'ils peuvent
entretenir avec le lieu, avec les visiteurs, et les "écritures"
qui peuvent s'y déployer. Sans vouloir encore une fois tout catégoriser,
il me semble possible de repérer quelques directions permet d'investir un lieu pour une durée importante
(voir définitive) et suppose que les visiteurs puissent se trouver
à des emplacements d'écoute très divers. |
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