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Dans le cadre de la projection directe, où le résultat audible dépend de la concordance entre les masses spatiales inscrites sur le support multicanal et la disposition des enceintes par rapport au public, il est primordial de pouvoir communiquer clairement ces informations conjointement au support, dans le cas où l'œuvre est sensée être reproductible.

 

 Les
 représentations
 graphiques

Dans le cas des dispositifs domestiques, de la stéréophonie à la pentaphonie et l'heptaphonie (formats "surround"), le dispositif est implicite, dans le sens où on suppose que l'utilisateur est censé connaitre la manière dont les enceintes doivent être disposées et quelle est la place d'écoute optimum.
En fait, si ceci est vrai pour la disposition stéréophonique (mais est pourtant loin d'être toujours appliqué !), la disposition pentaphonique est beaucoup moins connue du public, et elle est également plus sujet à variations et à controverses en ce qui concerne les règles d'installation (angles, orientations).
Tout manuel accompagnant un amplificateur 5.1 ou un ensemble de haut-parleurs est donc accompagné d'un schéma simple indiquant le placement correct des enceintes, généralement sous la forme d'une vue 2D de dessus du genre de celle qui est présentée ci-contre.
Comme le support (DVD) et l'amplificateur sont conçus pour cette disposition, il n'est pas nécessaire, en principe, de fournir d'autres indications pour qu'une œuvre pentaphonique soit correctement rendue. Comme pour toute écoute domestique, c'est l'utilisateur qui détermine le volume sonore.

En ce qui concerne les œuvres réalisées pour des projections publiques de type séances et concerts, qui utilisent donc des dispositions non "standards", pour celles qui ne s'étendent que dans deux dimensions, une "vue de dessus" similaire  qui indique les numéros des canaux du support ainsi que la zone d'écoute et son orientation (ici en gris) est généralement suffisante. Afin de permettre un placement sans ambiguïté, la meilleure solution consiste à les placer sur un quadrillage, en indiquant l'échelle, c'est à dire les dimensions minimum / maximum acceptables d'un carré ou de la longueur / largeur totale.

Si le dispositif s'étend dans les trois dimensions, les choses deviennent plus complexes. L'association de deux vues 2D complémentaires, par exemple de dessus et de côté peut convenir pour les cas les plus simples (les enceintes en hauteur sont ici indiquées en rouge).
Malgré tout, si il y a des enceintes alignées, il peut être difficile de les représenter (sur la vue de droite, les numéros qui sont dans une même case correspondent à des enceintes positionnées sur la même ligne), une troisième vue en perspective peut dans ce cas rendre la disposition plus intelligible.

Quant aux installations, si elles sont réalisées pour un lieu particulier, et donc ne sont pas amenées à devoir être reproduites dans d'autres circonstances, la question de la transmission du dispositif correspondant au support ne se pose guère. Pour les autres, on retrouve une situation analogue à celle présentée précédemment et les représentations graphiques sont tout aussi efficaces.

 

 

 Les informations
 complémentaires

Si les représentations graphiques peuvent indiquer précisément les positions relatives des projecteurs, un certain nombre d'informations indispensables doivent être également fournies sous forme textuelle.

Parmi celles-ci, la plage acceptable de variation de la taille et des proportions du dispositif est indispensable, ainsi que :
- les types d'enceintes : même si en général l'utilisation d'enceintes large bande capables de restituer l'ensemble du spectre et de la dynamique est souhaité, il peut être utile d'en préciser certaines caractéristiques comme le rendu dans les graves ou la directivité (voir les projecteurs). Évidemment, si des enceintes spéciales sont requises - tweeters ou subs - il est nécessaire de l'indiquer... ;
- l'orientation des enceintes : elle peut être indiquée globalement si les directions sont convergentes ou parallèles (voir la classification des dispositifs). Par contre, si les directions sont multiples, la seule solution est d'intégrer ce paramètre sur les schémas.
- la calibration générale de l'intensité : elle peut être absolue avec l'utilisation d'un sonomètre (par rapport à un ou des points de référence) ou relative si on indique les minutages sur le support qui correspondent à des perceptions d'intensités particulières (ppp ou fff !). Dans le premier cas, un signal test doit accompagner le support...

 

 

 

 Les labels
 "standards"

Le cas particulier des dispositifs issus des pseudo standards de l'industrie cinématographique permet une alternative aux représentations graphiques, car ils définissent actuellement la position de 22.2 ou de 24 canaux de projection simplement par l'appellation associée à chaque enceinte / canal.
Ainsi, pour tous les dispositifs compatibles, il suffit d'indiquer le nom du canal correspondant pour connaître la position qu'il doit occuper (en réalité, seul les dispositifs juqu'au 17.1 sont actuellement définis par le format de fichier Wave_Extensible, les suivantes sont obtenues par extrapolation) :
1. Front Left : FL
2. Front Right : FR
3. Center : FC
4. LFE (1) : LFE
ou Distant Center
5. Back Left (= Surround Left en 5.1) : BL
6. Back Right (= Surround Right) : BR
7. Front Left Center (en 7.1 SDDS) : FLC
8. Front Right Center (SDDS) : FRC
9. Back Center (= 6 en Dolby Digital Ex et DTS ES) : BC
10. Side Left (= 7 en 7.1 domestique) : SL
11. Side Right (= 8 en 7.1 domestique) : SR
12. Top Center : TC
13. Top Front Left : TFL
14. Top Front Center : TFC
15. Top Front Right : TFR
16. Top Back Left : TBL
17. Top Back Center : TBC
18. Top Back Right : TBR

19. Top Side Left
20. Top Side Right
21. (Bottom Front Left) ou Distant Left
22. (Bottom Front Center) ou Distant Right
23. (Bottom Front Right) ou Bottom Left
24. (LFE 2) ou Bottom Right

Cela donnerait le schéma ci-contre (pour le 17.1).

Un certain nombre de logiciels on déjà adopté déjà cette nomenclature :
- Cantabile, hôte VST (17.1)
- DirectDVD HD, lecteur DVD (17.1)
- Vortex Surround Encoder (17.1)
ainsi que les logiciels multipistes disposant de modules "surround", allant du 5.1 au 10.2 (voir les modules surround).