Le problème de la sélection |
||
|
||
|
|
|
|
|
|
|
|
Supports domestiques | Projections publiques | Installations
Pour qu'un art vive et se développe, il faut qu'il puisse survivre un certain temps aux techniques qu'il utilise et qu'il soit à même de se répandre, de s'échanger, de se diffuser.
La stéréophonie à deux canaux a eu ceci de particulièrement
efficace et durable (depuis les années 60) de proposer un environnement
de réalisation et de diffusion qui pouvait
procurer d'excellents résultats lorsqu'utilisé correctement (les
amateurs de HiFi...), mais aussi supporter sans trop de dommages des conditions d'écoute
inadéquates, compte
tenu de la place réduite que peut occuper le critère de masse spatiale, généralement
pas indispensable.
Dans le cas d'une œuvre qui emporte avec elle son propre
espace de projection sous la forme d'un support multicanal, il faut aussi que
le dispositif suive : il faut être capable de reproduire des conditions de projection
compatibles avec ce qui est fixé sur le support, sous peine au minimum d'incohérence.
Page
en cours de rédaction
|
La nécessité de dispositifs et de supports standards pour la
distribution domestique n'est pas à démontrer... Le support actuel "le plus standard"
est le DVD-video à six canaux (5.0 ou 5.1), avec pour nous un encodage
en DTS. En fait, le support lui même risque de moins
en moins compter dans le cas particulier de l'acousma... |
|
|
|
|
|
En l'absence de salles spécialisées dans la programmation
de séances d'acousma qui pourraient conduire à l'adoption progressive
de dispositions standards,
il faut accepter que la variabilité des dispositifs de projection
publiques continue encore un bon moment... Il y a une dizaine d'années, les magnétophones numériques modulaires
huit pistes (Alesis, Tascam...) pouvaient être de bons prétendants.
Quel format de fichier choisir ? Pour les formats penta ou hexaphoniques, il y a bien sûr la solution d'utiliser un support et un lecteur DVD (DVD-Audio pour l'hexaphonie), mais la centralisation de toutes les œuvres sur un ordinateur, quel que soit leur format, permet de résoudre aussi la plupart des problèmes de compatibilité de connexion... Et ça, c'est un aspect déterminant pour la programmation et la réussite des projections multiphoniques. |
|
|
|
|
|
Le problème des installations acousmatiques se situe à l'opposé de celui de la diffusion domestique : à chaque œuvre son lieu, son dispositif, son principe, et pour peu qu'il y ait "interactivité" de la part du public, ses machines particulières. Pour les installations fixes, c'est à dire sans interactivité, et reproductibles en dehors d'un lieu spécifique, le problème est identique à celui des séances, avec seulement peut-être des dispositifs de projection plus spécifiques. Lors d'installations spécifiques à un lieu ou
basées sur des variations qui dépendent du public, la notion même
de "support de diffusion" n'a pas de sens, car c'est l'ensemble
du dispositif sonore pouvant inclure le lieu où se déroule
l'installation qui constitue l'œuvre. |
|
|
|
|
|
Pour mon usage personnel et pour les œuvres qui m'ont été généreusement envoyées pour que je puisse les faire écouter dans mon atelier-acousmonium, je propose cette fiche qui peut accompagner les fichiers : |
|
support 2 canaux |
support 4 canaux |
support 5/6 canaux |
support n canaux |
nombre d'enceintes identique |
écoute stéréophonique domestique |
(écoute pentaphonique) |
écoute pentaphonique domestique |
projection multiphonique publique |
nombre d'enceintes supérieur |
interprétation automation |
décodage Ambisonic |
écoute publique petites salles ou cinéma (doublage ou plus des enceintes surround) |
ignorance des enceintes non utiles |
interprétation |
interprétation |
doublage de canaux |
||
(interprétation) |
||||
nombre d'enceintes inférieur |
(écoute mono) |
(mixage stéréo automatique) |
(mixage stéréo automatique) |
impossible ou transcription |
adaptation ambisonic |