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Il y a deux manières de concevoir le rôle des dispositifs
de projection : comme un moyen de transmission d'un espace acoustique abstrait
ou comme une partie de l'œuvre
Dans le premier cas, il n'existe pas de dispositif
Dans le second, ce qui est composé n'est pas échangeable
: ce qui a été conçu pour un dispositif de projection ne peut a priori
pas fonctionner
si celui-ci ne possède pas les caractéristiques adéquates, principalement le
nombre et les positions proportionnelles des projecteurs. Cette situation
se rencontre très souvent lors des programmation d'œuvres en concert où la juxtaposition
de formats et de types de projection différents peut rendre le choix d'une implantation
difficile.
Dans ce cas là, on se rabat sur les
points les plus proches, en terme
de position et de caractéristiques, mais la distorsion spatiale peut être assez
préjudiciable à l'œuvre. C'est un peu comme projeter un film de travers sur
un écran gondolé...
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La seule solution généralement connue pour autoriser une
certaine souplesse dans l'adaptation d'une oeuvre à des dispositifs
de projection différents passe par l'encodage en Ambisonic,
si possible au moins en second ordre (neuf canaux). Les outils. |
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On peut néanmoins dans beaucoup de cas se dispenser de passer par un encodage / décodage Ambisonic. Il suffit simplement de disposer des outils adéquats... Certes, cette solution n'est pas aussi rigoureuse mathématiquement
et acoustiquement que la précédente, mais elle présente plusieurs
avantages : Le principe utilisé est très simple et consiste à interpoler les positions des points de projection souhaités par rapport aux points existants, en essayant de faire coïncider au maximum les canaux. Il est inévitable qu'un flou spatial soit introduit lorsqu'un canal qui doit correspondre à un projecteur unique se trouve projeté par plusieurs : de masses coïncidentes on passe à des masses fantômes, le signal est bien projeté mais sa précision spatiale amoindrie. Cela dit, cette perte de précision n'est pas toujours négative
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L'utilisation en est très simple : Le SpatArrange 1824 (original jusqu'à 18 canaux / dispositif jusqu'à 24 en 3D) est adapté si les différences de tailles entre le dispositif souhaité et le dispositif actuel sont assez proches et n'introduisent pas de retard trop perceptible (certes, c'est affaire d'appréciation...). Mais dans le cas où le lieu de diffusion est beaucoup plus vaste que celui qui est originellement prévu, l'interpolation des positions n'est pas suffisante pour obtenir un résultat correct : il convient également de compenser le retard des points de projection les plus éloignés.
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