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en cours de rédaction
Autant les termes techniques rencontrés dans les pages du
site ne posent pas de problème particulier pour en donner des définitions concises,
autant ceux qui se rapportent à la composition et à la perception du son sont
délicats à définir, souvent parce qu'ils nécessitent de nombreuses précisions
ou qu'ils possèdent une nature "ambigüe", et parfois aussi parce que
j'ai encore du mal à les concevoir clairement ou que j'hésite encore dans leur
interprétation.
Le signe
indique
un néologisme ou une notion nouvelle (à ma connaissance) introduite sur ce site.
Ces définitions n'engagent pour l'instant que moi et sont à considérer comme
des propositions, pouvant être modifiées et complétées si le besoin s'en fait
sentir...
La colonne de droite devrait renvoyer aux pages du sites où le
terme est principalement employé ou expliqué.
|
5.1, 6.1, 7.1... | Formats multicanaux au cinéma
et sur les supports domestiques de
type DVD. Les canaux sont normalement indépendants (discrets)
et le .1 correspond au canal dédié aux infra-graves pour les effets
"spéciaux" au cinéma. La plupart des œuvres acousmatiques
sur support DVD sont par contre en 5.0, 6.0 etc. Le format détermine
à la fois le nombre de canaux sur le support et la disposition des
enceintes du dispositif de projection. |
Formats surround - Oeuvres / éditions - |
a |
Acousma | Diminutif
d'acousmatique, comme cinématographe / cinéma ; en médecine
signifie également une illusion auditive... ça tombe bien ;-) |
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Acousmatique | Art
sonore réalisé et fixé sur support ne pouvant être
écouté qu'au moyen de haut-parleurs
qui rassemble des pratiques diverses comme la production de supports audio,
certains aspects de la radiophonie, des installations sonores ou la projection dans le cadre de concerts.
Plus ou moins synonyme, selon les lieux et les époques, de "musique concrète",
"musique électro-acoustique", "musique pour bande",
"musique électronique", "son fixé"... L'origine du terme remonte
à Pythagore, il a été introduit par Schaeffer () et popularisé
par François Bayle (). |
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Acousmathèque | Terme
introduit par François Bayle (et non généralisé ?), lieu de conservation et d'écoute de
supports acousmatiques (et émission de radio sur France Musique dans les
années 80). |
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Acousmate | L'auteur/réalisateur
d'œuvres acousmatiques, comme cinéaste, vidéaste... (acousmaste alors ?) |
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Acousmêtre | Michel Chion : |
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Acousmonium | Avec
un "A" majuscule représente
le dispositif de projection du Groupe
de Recherches Musicales de l'INA, et plus généralement (avec un petit "a" et
par extension) un dispositif
de projection (ou de diffusion) d'œuvres acousmatiques constitué d'un certain
nombre d'enceintes acoustiques (on parle aussi parfois injustement "d'orchestre
de haut-parleurs"...). |
Les acousmoniums - Dispositifs |
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Acoustique virtuelle | Modélisation informatique de l'acoustique des salles permettant
la synthèse ou la correction de l'acoustique d'un lieu. |
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Aire ![]() |
Attribut de la masse spatiale représentant la
zone délimitée par les points les plus éloignés du dispositif de projection qui constituent la masse-canal de l'objet sonore. |
Attribut d'aire |
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Ambisonic | 1. Technique d'encodage acoustique
permettant de rassembler les informations spatiales omnidirectionnelles
issues d'un capteur microphonique
(Soundfield) sur seulement quatre canaux, pouvant ensuite être décodés
pour être projetés avec des dispositions de haut-parleurs variées
(mais généralement de type "équidistant centré"). 2. Technique de traitement du signal permettant de générer et modifier des masses spatiales en utilisant que quatre canaux (G-Format). |
L'ambisonic |
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Anéchoïque (chambre) | Lieu fermé recouvert de matériaux absorbants de manière à réduire
presque totalement toute réflexion des ondes sonores. Aussi appelé
"chambre sourde". |
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Attribut (![]() |
Aspect spécifique, descriptif ou opérationnel, du critère de masse spatiale. | ||
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Authoring | Etape de la production d'un support DVD-Video ou DVD-Audio qui
rassemble les éléments visuels et sonores (muxing), définit la
structure de navigation (menus et chapitres) et l'interface utilisateur. |
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Azimut | Wikipedia : « L’azimut est l'angle horizontal entre la direction d'un objet
et une direction de référence (par exemple, la direction donnée par la
boussole). L'azimut est mesuré en degrés ». |
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b |
Binaural | Perception sonore où les signaux qui arrivent à chaque oreille sont indépendants.
Typiquement, seule l'écoute au casque est réellement binaurale,
l'usage de haut-parleurs distants introduisant un mélange de signaux
(transaural). Voir Son
3D et HRTF. |
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c |
Canal | Sur un support,
représente un flux
d'information indépendant.
Pour un dispositif de projection, représente
une voie d'amplification indépendante. Les deux peuvent correspondre
en projection directe (support et écoute stéréophonique, pentaphonique, multiphonie en
projection directe), ou non (projection
indirecte et projection
interprétée). |
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Capture | 1. Capture du son par enregistrement
acoustique au moyen de microphones ("prises de son"). 2. Capture du geste à partir de périphériques MIDI, capteurs contrôleurs variés (séquences MIDI). 3. Capture des improvisations de tous types en studio qui façonnent et transforment les objets sonores. |
La capture microphonique |
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Cinétique | Utilisation dominante des variations
de masse spatiale. |
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Circle Sound II | Format multicanal,
jusqu'à 6.1 canaux matricé,
commercialisé par SRS-Lab.
Il produit un résultat presque comparable avec les encodages en
canaux discrets, notamment sans la réduction de la bande passante
et l'imprécision spatiale du Dolby Prologic I. |
Supports et encodages |
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Compression | Techniques de réduction du débit de données numériques basées
sur des procédés mathématiques (compressions sans pertes) et psychoacoustiques
(compressions avec pertes). La tendance actuelle vers des supports
de grande capacité (disques durs, DVD HD...) et des débits de transmission
élevés (ADSL...) rend les techniques de compression avec perte de
moins en moins nécessaires. |
Supports et encodages |
|
Concert | Formule de
présentation publique
de musique sous la forme d'un spectacle instrumental, apparue en Europe à la
fin du XIII° siècle.
Elle a été adoptée par les organisateurs des premières projections
publiques de musique concrète et constitue depuis la formule la
plus courante pour les présentations publiques d'œuvres acousmatiques. |
Les Formules - Le concert |
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Élements matériels permettant de contrôler des
paramètres d'outils qui génèrent ou transforment les sons. Les joysticks,
gamepads, tablettes graphiques, surfaces de contrôle "multitouch"
etc. représentent des accès gestuels assez appropriés au contrôle
des différents attributs de la masse spatiale. |
Les contrôleurs gestuels | |
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Convolution | Principe mathématique permettant d'appliquer le spectre
d'un son à autre (définition provisoire...). Permet de concevoir
des traitements du son dédiés à la simulation acoustique, c'est
à dire à la modification/création d'empreintes
spatiales "réalistes",
en tout cas riches et variées. |
Plugins d'images spatiales |
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Coordonnées | Système utilisé lors des représentations
2D de modules "surround" ou
assimilés, peuvent être cartésiennes (X, Y) ou polaires (rayon,
rotation). Les coordonnées cartésiennes sont pratiques pour le contrôle
des masses spatiales à l'aide de contrôleurs bi-dimensionnels (joysticks)
et conviennent quel que soit le dispositif
de projection. Les
coordonnées polaires sont adaptées aux mouvements équidistants des
dispositifs de type "surround". |
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Corrélations | Larousse : «Dépendance réciproque de
deux phénomènes qui varient simultanément, qui sont fonction l'un
de l'autre, qui évoquent ou manifestent un lien de cause à effet.».
L'attribut d'organisation de la masse
spatiale rend compte de la
manière dont les différents canaux qui forment la masse-canal d'un
objet sonore sont corrélés, autrement dit des différences qui existent
dans les signaux correspondant à ces canaux. |
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Critère | Chez Schaeffer, représente élément
consitutif d'un objet sonore correspondant à une catégorie perceptive clairement
identifiable, un caractère émergent pouvant recouper plusieurs catégories
logiques. La définition d'un critère est basée sur un "consensus d'écoute"
et n'est
aucunement
assimilable
à un
"paramètre"
comme ceux
utilisés pour
la description
physique des
phénomènes
sonores. Ceci le rend à la fois plus efficace et plus "juste" parce que
pouvant réellement rendre compte de ce qui est entendu, mais aussi souvent
plus ambigü parce que reflétant la complexité et la continuité morphologique
des phénomènes sonores, surtout dans le domaine spatial. |
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d |
Débit | Quantité d'informations numériques transitant entre deux
appareils ou émise par une interface. |
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Déconvolution | Extraction dans un signal acoustique
des composantes spectrales issues des différentes réflexions relatives à un lieu donné.
Voir Acoustique
virtuelle. |
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Densité (![]() |
Attribut de la masse spatiale correspondant à la
répartition de l'énergie de la masse
spatiale sur les différents canaux qui la
constitue (masse-canal supérieure
ou égale à 2). |
Attribut de densité |
Diffusion (voir projection) | 1.
en acousma, généralement
synonyme de présentation publique sous la forme d'un concert et,
par extension (diffusion "manuelle") représente le contrôle de l'intensité du signal envoyé sur
chacune des enceintes pendant la lecture du support selon la technique
de projection interprétée. 2. représente la distribution des œuvres sous forme de support (CD, DVD...) ou de transmission radio, Internet etc. |
||
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Diffusion assistée | Prise
en charge d'une partie du contrôle des intensités (principalement mais
pas seulement) par des systèmes
informatiques, permettant de réaliser automatiquement des variations de
la masse spatiale globale. |
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|
Diffusion automatique | Enregistrement
ou automation des contrôles d'intensité (principalement) correspondant
aux actions effectuée lors des projections
interprétées,
sur un système et dans un lieu particulier (a priori ne peut convenir
à d'autres circonstances/dispositifs). Comme la multiphonie en projection
directe, permet la projection d'œuvres acousmatiques dans le cadre
de séances publiques. |
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Dimensions | 1. À propos d'un dispositif de
projection, la manière dont sont
organisés les projecteurs dans l'espace euclidien. 2. Masses spatiales : manière dont les attributs d'aire, de forme et d'organisation sont répartis dans l'espace euclidien. 3. Chez Schaeffer représente le "triple champ perceptif hauteur, intensité, durée". Ce terme n'est jamais utilisé dans ce sens sur le site. |
Dispositifs / Dimensions |
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Discret | ||
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Dispositif de projection (ou de diffusion) | Organisation
et définition d'un ensemble de projecteurs
sonores nécessaire à
la (re)production d'une œuvre acousmatique. Il est caractérisé principalement
par le nombre de canaux (de un à l'infini...), l'implantation spatiale
des enceintes acoustiques (position et orientation), dans l'absolu ou
par rapport à un lieu donné, le type de projecteurs (gabarit, puissance...)
et inclut la position et l'orientation des auditeurs d'une manière
implicite (stéréophonie, pentaphonie...) ou explicite (projections
publiques, installations). |
Les dispositifs de projection |
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Disposition | Voir implantation. |
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Distance projetée (![]() |
Sensation de distance donnée principalement par la distance à laquelle
se trouve un projecteur sonore par rapport à l'auditeur.
En opposition, ou en complément, avec l'image de distance. |
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Dolby stereo / AC3 | Format
de données numérique multicanal et norme de compression de
données
basée sur un algorithme psychoacoustique avec perte. Il propose au mieux un facteur
de réduction de 6 (légèrement en deçà du Minidisc). |
Supports et encodages |
|
Domestique | Se dit des supports (CD, DVD,
fichiers à télécharger...) ou des
systèmes de diffusion en continu (radio, Web streaming...) destinés
à être écoutés d'une manière privée (certains comme le CD peuvent
aussi servir de base aux projections interprétées). |
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|
DTS | Norme de
compression de données basée sur un algorithme psychoacoustique,
propose au mieux un facteur de réduction de 3 (pratiquement identique
à l'original). |
Supports et encodages |
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DVD-Audio | Support DVD dont les données audio peuvent être compressées sans
perte (contrairement au DVD-Video), et pouvant comporter jusqu'à six canaux
et jusqu'à
192 kHz en 24 bits (192 kHz en stéréo seulement, en raison de la
limitation de débit). |
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e |
Electro-acousmatique | Non, ça ne se dit pas ça !!! |
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Empreinte spatiale ![]() |
Deuxième critère d'espace, complémentaire
de celui de masse
spatiale. Il peut être également interprété comme une catégorie
particulière du critère de masse spectrale. |
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Encodage / décodage | Transformation
des données sonores numériques, généralement
d'un format linéaire vers un format compressé. L'encodeur est un logiciel ou matériel assurant cette fonction, par exemple le décodeur DTS qui est intégré dans un lecteur DVD ou un ampli 5.1. |
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Entretien | Terme introduit par Pierre
Schaeffer qui rend compte de l'animation qui
reflète
la vie interne du son, les soubresauts réguliers ou non dûs à l'énergie
qui lui est continuellement apportée, qu'elle soit matérielle (mécanique,
électrique) ou logique (logiciels). Type de variation des
critères
des objets sonores (voir le Profil). |
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Espace adapté ![]() |
Partie
de l'espace entendu qui résulte de l'adaptation de l'espace
intrinsèque aux particularités fines d'un lieu donné et d'un dispositif
de projection. En multiphonie réalisée
selon la technique de projection
directe, l'espace adapté ne modifie pas le sens de l'œuvre. Il est
analogue au rôle que jouent la taille précise et la luminosité d'un
écran de cinéma dans la perception d'un film. Il s'oppose à l'espace
interprété en ce que son rôle doit être faible et qu'il ne subit
pas de variation durant l'audition. |
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Espace composé ![]() |
L'ensemble des informations à caractère
spatial que l'acousmate à composé et fixé,
typiquement les travail sur les masses
spatiales et les empreintes spatiales pour un dispositif et
des conditions de projection donnés. |
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Espace
cloisonné ![]() |
Mode
d'organisation d'un espace multiphonique à l'intérieur duquel les signaux
sonores (individuellement ou par groupes contigus) sont répartis
d'une manière fixe sur les différents canaux d'un support. Par exemple,
le bi-piste
est un espace cloisonné à deux canaux 1+1, ou un espace
à quatre canaux peut être composé de deux stéréophonies parallèles et indépendantes. |
Organisation des canaux |
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Espace entendu ![]() |
Représente la combinaison de toutes les informations
spatiales perçues
par l'auditeur, provenant des interactions entre ce qui est
fixé sur le support, ce qui est projeté au
moyen du dispositif de projection, le
lieu et les éventuelles actions
d'un tiers dans le cas de projection interprétée. Voir la masse
apparente. |
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Espace
équilibré ![]() |
Mode
d'organisation d'un espace multiphonique à l'intérieur duquel les signaux
sonores sont répartis librement et "équitablement" (ce qui
ne veut pas dire "également" !) sur l'ensemble des canaux d'un
support (par exemple, la stéréophonie est
un espace équilibré où les deux canaux sont corrélés de manière complexe). |
Organisation des canaux |
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Espace externe | Partie
de l'espace entendu qui est déterminée
par les conditions d'écoute non prévues lors de composition, et/ou
par des actions sur les masses spatiales lors d'une projection
interprétée (voir Chion "L'art des sons fixés). |
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Espace extrinsèque ![]() |
Notion voisine de celle d'espace
externe précédente,
mais s'appliquant à tous les formats de composition et les différentes
pratiques de projection. En projection interprétée, le dispositif
de projection fait partie de l'espace extrinsèque. |
Les quatre espaces |
|
Espace
imbriqué ![]() |
Mode
d'organisation d'un espace multiphonique à l'intérieur duquel les objets
sonores forment des groupes de canaux logiques
(au sens compositionnel) mais se recouvrent partiellement (par exemple
: un espace à quatre canaux composé de deux stéréophonies se croisant). |
Organisation des canaux |
|
Espace interne | Terme proposé par Michel Chion représentant l'espace
fixé lors de la composition sur le support généralement stéréophonique (voir
Chion "L'art des sons fixés). Seul le cas du dispositif
de projection stéréophonique est compris dans cette définition d'une
manière implicite. |
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|
Espace interprété ![]() |
Partie
de l'espace entendu qui est constitué principalement
par les variations de la masse
spatiale globale
ajoutées lors de la lecture
d'un support en projection
interprétée (concerts). |
|
|
Espace intrinsèque ![]() |
Notion voisine de celle d'espace
interne, mais s'appliquant à tous les formats de composition et les pratiques de projection.
L'espace intrinsèque intégre notamment d'une manière implicite
(par exemple en stéréophonie ou en pentaphonie)
ou explicite les caractéristiques du dispositif de projection nécéssaires à la
production des sons inscrits sur le support. |
Les quatre espaces |
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Espace virtuel | On utilise parfois ce terme pour parler des empreintes
spatiales ou des techniques de projection simulées. |
|
Espace projeté | Partie de l'espace entendu qui est déterminée par le dispositif et la technique de projection. | ||
|
Espace réel | Par opposition à l'espace virtuel
précédent... (mais qu'est-ce qui est
réel ????). Représente chez certains auteurs l'espace projeté. |
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Explicite (![]() |
Lorsqu'une œuvre n-phonique est réalisée dans
un format non standard, il est nécessaire que les caractéristiques
du dispositif de projection soient explicitées. Voir Implicite. |
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f |
Fantôme | Combinaisons de valeurs du site et de
l'aire de la masse
spatiale conduisant à une localisation angulaire
floue : le site fantôme. L'augmentation de la résolution du dispositif et/ou
de la masse spatiale réduit l'importance des sites fantômes. Toute variation continue
du site et de l'aire conduit à l'apparition au
moins temporaire de sites fantômes. |
|
|
Fixation | Possibilité de capturer et
de reproduire un phénomène, ici
sonore. C'est la base et la raison d'être du cinéma et de l'acousma
(entre autres). Tout ce qui est fixé PEUT être reproduit, mais certaines
caractéristiques de la chaîne de production comme le support et
le dispositif de projection doivent être intégrées implicitement
ou explicitement dans la fixation. Il existe plusieurs degrés
de fixation, selon les techniques de projection, les formules de
présentation et le type de composition (par exemple avec des éléments
d'interaction entre le son et l'auditeur). |
La fixation |
|
Focalisé (![]() |
Implantation particulière d'un dispositif de projection où l'orientation
de tous les projecteurs sonores converge vers un point unique. Exemples
: dispositifs "surround", cercle de 8 HP classique... |
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Forme ![]() |
Attribut du critère de masse spatiale pouvant être définit
comme la
manière dont sont géométriquement répartis les différents canaux sur les points de projection du dispositif. |
|
Formules (de présentation) | Ensemble de choix artistiques
et techniques déterminant la manière
dont une œuvre est présentée ou mise à disposition du public : support et diffusion domestique, séances, installations et concert. |
||
h |
Hexadécaphonie ![]() |
Format de composition et de projection à seize canaux. |
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Hexaphonie | Cas particulier de dispositif à six canaux,
pouvant être
constitué de six canaux réels (6.0) ou de cinq canaux principaux
plus un canal de graves (5.1), auquel cas ont peut parler également
de pentaphonie. |
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|
Holophonie | Création de points de projection "virtuels" c'est à dire
en d'autres places que celle des enceintes de projection. Concerne
les techniques de projection simulée comme le HRTF ou mieux la Wave
Field Synthesis. |
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|
Homogène (organisation) | Cas particulier de la valeur de l'attribut d'organisation de
la masse spatiale où le signal est parfaitement corrélé (identique)
sur les différents canaux SAUF en ce qui concerne
l'intensité. |
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HRTF | Fonction
mathématique représentant les caractéristiques acoustiques de la tête d'un individu (particulier ou moyen) et utilisée pour calculer les traitement appliqués
pour simuler des espaces en trois dimensions à partir
de deux canaux de projection uniquement. Voir Son 3D. |
|
i |
Image acoustique | 1. Visualisation de données spatiales (fond marin,
objets...) par représentation de données acoustiques issues de microphones
ou de balayage sonar. 2. Représentation mentale du son. |
|
|
Image d'espace ![]() |
1. Autre terme pour décrire le critère
d'empreinte
spatiale. 2. Représentation mentale des critères d'espace ou représentation mentale spatiale du son. |
|
Images de causalité ![]() |
Formule inélégante pour caractériser
un type particulier d'empreinte
spatiale où les indices d'espace sont donnés
par l'origine supposée
de l'objet sonore, par exemple la cloche de BigBen... |
||
|
Image de distance ![]() |
Type d'empreinte spatiale qui
comporte des informations spectrales pouvant être interprétées comme
des indices de la distance de production
de l'objet sonore, résultant d'une capture microphonique ou d'un
traitement de studio. |
|
|
Image de lieux ![]() |
Type d'empreinte spatiale intermédiaire entre l'image de
distance et l'image de causalité dont les informations spectrales
permettent la représentation mentale d'un type de lieu particulier,
par exemple une cave ou le plein air... |
|
|
Image de média ![]() |
Type d'empreinte spatiale proche
ou même assimilable à l'image
de causalité qui comporte l'image d'une projection antérieure ou
qui conserve certains aspects d'un média particulier. |
|
|
Image de mouvement ![]() |
Type d'empreinte spatiale qui comporte des informations spectrales
et/ou de corrélations de canaux qui
peuvent être interprétées comme
résultant d'une sources sonore en mouvement, obtenue par capture microphonique ou par traitement de studio. |
|
|
Implantation | Organisation
des projecteurs sonores par rapport à un
lieu et à un propos de
projection, déterminée par l'espace intrinsèque de
l'œuvre en projection
directe, ou choisie arbitrairement en projection
interprétée (voir
dispositif de projection). |
|
|
Implicite (![]() |
Les œuvres n-phoniques réalisées dans un format
standard ne nécessitent pas la description du dispositif de projection,
il est considéré comme connu d'une manière implicite. Aujourd'hui
seules la stéréophonie et la pentaphonie "surround" le
sont, et encore, pour le second il est souvent encore utile d'en
rappeler certains points... ![]() |
|
|
Indices | Caractéristiques spectrales d'un
objet sonore pouvant être analysés comme valeurs spatiales. |
|
|
Installation | Formule de
présentation voisine de l'exposition,
apparue au cours du XX° siècle pour la présentation d'œuvres plastiques
en dehors des musées et liée d'une manière plus ou moins forte aux
caractéristiques du lieu. En acousma représente avant tout un mode
de présentation où le temps n'est pas conçu linéairement et où les
auditeurs peuvent se déplacer. |
|
l |
Localisation (auditive) | Possibilité que possède le système nerveux de localiser
la direction de l'émission d'un son en fonction des corrélations d'intensité, de temps et de spectre entre les signaux acoustiques
qui parviennent aux deux oreilles. La localisation de la distance
dépendant
quant à elle
principalement sur des indices spectraux.
La précision de la localisation
auditive est très variable selon l'angle azimutal et
sagital et surtout l'ensemble des critères du son,
notamment sa masse spectrale et son animation. |
|
|
Lossless / lossy | Sans perte / avec perte : à propos
des compressions de
débit de certains formats numériques. |
Supports et encodages |
m |
Masse apparente ![]() |
Impression de masse spatiale due à la combinaison de
ses différents
attributs et de son interaction avec l'espace
extrinsèque, du point de vue de l'auditeur. Voir l'espace entendu. |
|
|
Masse-canal ![]() |
Le nombre de canaux qui compose une masse
spatiale du point de
vue du support et du dispositif
de projection. |
|
|
|
|
|
|
Masse spatiale ![]() |
Critère d'espace de l'objet
sonore déterminé À LA FOIS par
la nature des signaux répartis sur les différents canaux du support (au
moins deux) et par le dispositif
de projection. Il est complémentaire
de celui d'empreinte spatiale avec lequel
il se combine spontanément... J'utilise parfois le terme de masse spatiale globale pour parler des actions effectuées globalement sur les canaux d'une œuvres dans le cas de projection interprétée. |
|
|
Masse spectrale | C'est le critère masse original
du Traité des
Objets Musicaux de Pierre Schaeffer qui m'a permis de proposer et
de définir celui de masse spatiale. Du coup, il
faut maintenant lui ajouter
"spectrale" pour distinguer les deux. |
|
|
Matriçage | Opération sur la phase, le spectre et l'intensité de
certains canaux d'un
signal multicanal (4 à 7 canaux) de manière à réduire
ce nombre (2) pour l'incrire sur un support stéréophonique. |
|
|
Monophonie | Un seul canal audio
correspondant, normalement et en ce qui nous concerne ici, à un seul projecteur sonore. |
|
|
Mode auxiliaires ![]() |
Dans les logiciels multipistes,
technique qui permet d'envoyer le signal d'une piste, généralement mono ou stéréo, vers plusieurs
sorties audio en contrôlant leur intensité au moyen d'envois auxiliaires
(sends). |
Les modes multipistes |
|
Mode multicanal ![]() |
Utilisation de bus multicanaux dans les logiciels multipistes
qui
permet le montage de fichiers multicanaux et l'utilisation de plugins multicanaux.
Peut supporter par principe tous les types de contrôle des
masses spatiales et tous les types d'organisation
des canaux. |
Les modes multipistes |
Mode pistes ![]() |
Utilisation des logiciels ou des magnétophones multipistes où une piste correspond d'une manière fixe à un canal/sortie audio. L'organisation des canaux est à priori du type espace cloisonné. | Les modes multipistes | |
|
Mode surround ![]() |
Dans les logiciels multipistes,
technique qui permet d'envoyer le signal d'une piste généralement mono ou stéréo vers plusieurs
sorties audio en contrôlant la répartition des intensité au moyen
d'un objet particulier, souvent appelé "panoramique surround".
Moins ouvert que le Mode Auxiliaire, il est plus adapté au contrôle
intuitif du site et à la réalisation de variations combinées
du site, de la densité et de l'aire. |
Les modes multipistes |
|
Mouvement | Variation du critère de masse
spatiale (principalement)
ou de celui d'empreinte spatiale donnant lieu à la perception d'un
mouvement de son dans l'espace. L'apparence de ce mouvement, point
de vue de l'auditeur, peut coïncider plus ou moins avec la
variation du critère telle qu'elle est inscrite sur le support,
le point de vue du son. |
|
|
Multiphonie | Conception,
production et diffusion sonore multicanal. Lorsqu'elle s'effectue en projection
directe elle permet la reproduction de l'œuvre aussi bien pour les formules de
présentation publiques que domestiques. |
|
|
Multipiste | Système
mécanique (magnétophone) ou informatique (logiciel) qui
permet de lire / enregistrer plusieurs flux sonores synchronisés
simultanément. |
|
|
Multicanal, multicanaux | Technique
d'enregistrement, support sonore, dispositif
de projection comportant plus
de deux canaux indépendants. |
|
|
Multi-diffusion | Projection
sonore sur plusieurs haut-parleurs, qu'il s'agisse d'un support multiphonique
ou non, de projection directe, indirecte, interprétée ou simulée. |
|
|
Musique concrète | Nom
donné
par Pierre Schaeffer à la nouvelle conception de la
composition sonore dont il a la "révélation" en 1948. Synonyme
aujourd'hui d'acousmatique. |
|
|
Musique électroacoustique | Ce terme a "remplacé" ceux de musique concrète et de musique électronique
employés dans les années 50, et représentait tout ce qui utilisait
le haut-parleur, qu'il s'agisse d'une réalisation fixée ou de pratiques
instrumentales utilisant des appareils électroniques. |
|
|
Musique électronique | 1. Nom donné à la branche un temps antagoniste de la musique
concrète, représentée par l'utilisation de sources électroniques
et une conception "formelle", principalement en Allemagne
et en Italie. ![]() |
|
|
Musique vivante | Par opposition à "musique enregistrée" ou "musique
sur support". ![]() |
|
n |
N-phonie ![]() |
||
o |
Objet sonore | Terme introduit par Pierre Schaeffer
pour définir
l'objet d'écoute qui n'était ni une abstraction - une note - ni
la description d'un phénomène physique, mais quelque chose qui pouvait
s'observer et se décrire en détail, grâce à sa fixation sur un support
et à sa reproduction mécanique. Cette notion et l'écoute réduite
qui va avec a permis la définition des critères. Le terme d'objet sonore sur ce site renvoie à une notion plus large que celle définie dans le Traité des Objets Musicaux, que l'on pourrait décrire comme entité perceptive et/ou compositionnelle, sans limite de nature, de forme ou de durée. |
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Octophonie | Cas
particulier d'espace multiphonique à huit canaux. ![]() |
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Octodécaphonie | Néologisme représentant le format surround à 17.1
canaux, le format qui comporte le plus grand nombre de canaux au
sein de la
norme Wave_Format_Extensible. |
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Organisation ![]() |
Attribut du critère de masse spatiale qui
représente la manière dont les autres critères
de l'objet
sonore sont organisés
sur les différents canaux qui constituent la masse
spatiale. |
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Organisation des canaux ![]() |
Manière dont sont associés les objets
sonores sur un support multiphonique : espace
cloisonné, espace imbriqué ou espace équilibré. |
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p |
Panoramique | Variation conjuguée du site, de
l'aire et de la densité de la
masse spatiale d'un objet sonore créant un mouvement plus
ou moins linéaire entre une valeur du site et une autre, typiquement
entre les canaux gauche et droite d'un dispositif
de projection stéréophonique.
Le principe peut être appliqué à un nombre quelconque de canaux
et est à la base des variations continues de masse spatiale en projection
directe comme en projection indirecte et interprétée. Les techniques
de projection simulées utilisent des variantes plus complexes faisant
intervenir des variations de spectre. |
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Pentaphonie | Cas
particulier d'espace multiphonique à cinq canaux. En l'absence de précision, il correspond
d'une manière implicite au dispositif de projection 5.x surround. |
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Plugin | Élément logiciel additionnel pouvant compléter
un logiciel hôte, par exemple multipiste ou environnement modulaire. ![]() |
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Pocophonique ![]() |
Néologisme représentant un support ou un dispositif
de projection comportant
peu de canaux, typiquement de un à huit. Le terme en lui même n'offre
pas vraiment d'intérêt, mais permet de rassembler les situations
de projection interprétée en concert pour lesquelles le dispositif
de projection comporte plus de canaux que le support. |
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Points de vue (![]() |
La plupart des caractéristiques
sonores de type spatial peuvent être considérées différement selon le
point de vue du son (le support et/ou le dispositif), le point de vue
de l'acousmate (le propos et les outils) et le point de vue de l'auditeur
(le résultat perceptible, combinaison de différents niveaux d'espace). |
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Premières réflexions | En acoustique, représente comme son nom l'indique les premières
réflexions d'une onde sonore sur les obstacles du lieu dans lequel
elle est produite, principalement les murs. Responsable en partie
de l'attribut de l'empreinte spatiale image
de lieux. |
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Profil | Terme introduit par Schaeffer
pour décrire les variations temporelles des critères
sonores,
correspond à l'idée
d'une évolution limitée dans le temps,
fermée sur
elle même, partant d'un point pour aboutir à un autre à l'issue
d'un parcours plus ou moins accidenté. |
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Projecteur sonore | Ou haut-parleur ou enceinte acoustique. |
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Projection (voir diffusion) | ||
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Projection directe ![]() |
Technique de projection sonore
où chaque canal d'un support correspond à un
canal d'un dispositif
de projection donné
(pouvant correspondre à un projecteur ou
un groupe de projecteurs sonores). Un CD écouté sur une chaîne stéréo
c'est de la projection directe. |
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Projection indirecte ![]() |
Technique de projection sonore
où le nombre des canaux du
support est réduit pour des raisons économiques
(matriçage, deux
canaux), de technique de capture sonore (Ambisonic,
quatre canaux) ou de compatibilité (les deux). Un décodage est nécessaire
pour récupérer les canaux d'origine (matriçage, trois à six canaux)
ou pour calculer le signal correspondant à un dispositif de projection
particulier (Ambisonic, deux à +/- 12 canaux). La perte d'information
par rapport à la technique de projection directe dépend
de la qualité de l'algorithme
(CS II versus Prologic I) et du nombre de canaux utilisés. |
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Projection interprétée ![]() |
Technique de projection sonore
où le nombre des canaux du
support est plus réduit que celui du dispositif
de projection et où une
action en direct réparti la masse spatiale globale
de l'œuvre sur le dispositif.
Elle ne se rencontre que dans le cas de concerts de
musique instrumentale ou
acousmatique
lorsque
l'œuvre
projetée
en public a été réalisée
en fonction d'une écoute domestique pocophonique (le
plus souvent
stéréophonique). Certains acousmates ont
pu ou peuvent encore utiliser volontairement des supports à faible
nombre de canaux pour les projections publiques de manière
à faciliter l'adaptation des œuvres à des dispositifs et des conditions
matérielles variées (espace extrinsèque),
et/ou pour permettre une modification active de l'œuvre à chaque
présentation par un
interprète (espace interprété). |
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Projection simulée ![]() |
Techniques de projection sonore
visant à simuler la perception
auditive tridimensionnelle (HRTF) ou la position
de sources
sonores en dehors des points de projection constitués
par les haut-parleurs (WFS). Dans les deux cas,
il n'y a pas de rapport direct entre le nombre de canaux du support
et le nombre de projecteurs (2 pour
l'HRTF, n pour la WFS) et les masses et empreintes
spatiales perçues. Ces deux critères d'espace
ne sont d'ailleurs pas vraiment adaptés ici. |
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Pro Logic (Dolby) | ||
q |
Quadriphonie | Cas
particulier d'espace multiphonique à quatre canaux, on utilise également le terme de tétraphonie. |
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r |
Réponse impulsionnelle (fichier de) | Modèle spectral et dynamique obtenu
par capture microphonique
d'un bruit blanc très bref (coup de feu !) ou par synthèse et destiné à un
traitement par convolution. |
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Représentations | 1. Représentations visuelles graphiques et/ou symboliques de
paramètres d'outils de contrôle des masses ou des empreintes
spatiales,
permettant l'utilisation gestuelle et/ou l'automation de ces outils. 2. Représentations visuelles graphiques et/ou symboliques des sons (par exemple basées sur des sonagrammes) faisant apparaître des aspects interprétables en termes d'espace. |
Logiciels de "spatialisation" |
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Résolution ![]() |
1. Attribut du critère de masse
spatiale qui peut être décrit
comme le degré de précision de
la masse spatiale, influençant la perception de l'aire,
la localisation du site, le rendu de la forme, ou la finesse de
l'organisation. 2. Caractéristique d'un dispositif de projection (en projection directe) déterminant le nombre de projecteurs par dimension. |
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Réverbération | Caractéristique acoustique liées aux reflexions secondaires
des ondes sonores sur les surfaces des objets d'un lieu donné constituant
une part importante de l'image de distance et de l'image
de lieux du critère d'empreinte spatiale. La réverbération constitue un des
traitements de studio de base les plus apprécié et controversé.
La technique de convolution constitue aujourd'hui une manière importante
de traiter/synthétiser des réverbérations. |
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Rotation | Cas particulier de variation de
la masse spatiale représentant
un archétype mental. |
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s |
SACD (Super Audio CD) | Support de type DVD comportant
un signal audio numérique
de type DSD (Sony) pouvant être multicanal au format 5.x. À peu
près équivalent au DVD-Audio. |
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Sagital | La dimension verticale. Voir Azimut. |
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Séances | Formule de
présentation devenue standard pour
le cinéma au début du XX° siècle. ![]() |
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Site (![]() |
Attribut du critère de masse
spatiale définit
par la zone correspondant à l'impression
de localisation, plus ou moins précise ou diffuse selon les valeurs des autres
attributs. |
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Son 3D | Simulation
de la projection de sons à partir de points virtuels c'est à dire se
situant en dehors de la zone délimitée par les projecteurs
sonores selon le procédé
HRTF. Utilise typiquement
une source stéréophonique et deux haut-parleurs, surtout (moyennement) efficace en écoute binaurale.
Les simulation "surround" pour l'écoute au casque de Dolby
(Dolby Headphone), SRS-Lab () sont basées sur cette technique. |
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SDDS | Format
de données numérique sur huit canaux par SONY (cinéma uniquement),
dont la compression est
basée sur un algorithme psychoacoustique proche
de celui utilisé pour le MiniDisc. |
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Son fixé | Terme introduit par Michel Chion
de manière à insister sur le
rôle et l'importance du support en tant que fixation et empreinte
sonore. Semblant plus "objectif" et général que les appellations
habituelles souvent maladroites du type "musique pour bande", il a été repris par la suite pour parler d'une œuvre
acousmatique comme "musique de son fixés" ou "pour
sons fixés". Le terme de "sono-fixation", également
introduit par Chion semble aussi maintenant largement accepté. |
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SoundField | Microphone à quatre capsules dédié à la
capture acoustique en Ambisonic. |
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Spatialisation | 1. Action de modification dynamique
de la masse spatiale globale et des caractéristiques d'images
d'espaces d'une
œuvre pocophonique en concert (projection interprétée). 2. Action de création et de traitement des masses spatiales d'objets sonores ou de sources instrumentales lors de performances "live". 3. Caractéristiques spatiales d'une œuvre, pouvant concerner aussi bien la nature des masses et des empreintes spatiales que la manière dont elles sont composées. 4. Peut se rapporter à tout phénomène de simulation de projection de type HRTF et WFS. ![]() |
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Stéréophonie | 1.
Technique de reproduction sonore basée sur l'utilisation de plusieurs haut-parleurs
pour produire une "scène acoustique virtuelle",
qui s'est fixée à deux canaux dans les années 50 pour des raisons
pratiques et économiques. 2. Cas particulier d'espace à deux canaux, on peut utiliser également le terme de duophonie (plus juste). 3. Perception : par extension désigne improprement l'audition avec deux oreilles. Voir binaural et transaural. |
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Support | Tout système de mémorisation d'informations, permettant
la capture de son et/ou de gestes et leur reproduction. Ceci inclut les
supports à lecture seule (en principe) destinés à une écoute domestique
- cassette, CD-Audio, DVD, fichiers pour baladeurs etc.- mais aussi
tout programme permettant d'obtenir de "l'information
contrôlable" - génération algorithmique, dispositifs interactifs
etc.-. |
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Surround | Formats
de réalisation et de projection sonore issus de l'industrie cinématographique,
constitués le plus souvent de trois à huit canaux et associés à
des dispositifs de projection comportant le même nombre de canaux/haut-parleurs
(ou groupes au cinéma) et qui entourent les auditeurs d'une manière plus ou moins
régulière et équidistante. Il peut
s'agir de canaux réels sur le support (Dolby Digital...) ou matricés (Prologic...). |
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t |
Technique de projection | ||
Tétraphonie | Cas
particulier d'espace multiphonique à quatre canaux, on utilise également
le terme de quadriphonie. |
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Trajectoire | Terme utilisé dans certains logiciels de
"spatialisation" pour décrire des impressions de mouvements.
Il correspond à une variation du site de la masse spatiale, éventuellement
combinée avec l'aire et la densité. Utilisé également pour décrire
la perception d'un mouvement spatial plus ou moins linéaire. Voir
Panoramique. |
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Transaurale | Système d'écoute avec deux oreilles où le signal destiné
à chacune atteint également l'autre. Toute utilisation de haut-parleurs
distants (pas intégrés dans un casque) conduit à ce type de
perception. |
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v |
Variation | Variation temporelle des critères du son, en l'occurence les
attributs de la masse spatiale et de l'empreinte
spatiale. Représente
selon la formule
de Schaeffer "la façon dont le son se prolonge ou non dans la durée".
Voir profil et entretien. |
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w |
Wave Extensible | Format de fichier multicanal dérivé du format wave standard (Windows).
Il intègre la configuration des canaux jusqu'au format 17.1. |
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WFS | Wave Field Synthesis. Technique
de projection ET de contrôle/traitement des objets sonores basée
sur la synthèse de
front d'onde explicitée par Huygens au XVII° siècle et mise en application
pour le son dans les années 1990 à l'université de Delft. De nombreux
centres de recherches (projet Carouso) collaborent au développement
de cette technique encore coûteuse en terme de calculs et de matériel
car elle nécessite plusieurs centaine de haut-parleurs pour une
couverture azimutale correcte. |
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WMA 9 Pro | Format de fichier multicanal (Microsoft),
jusqu'à 8 canaux, 24
bits, 96 kHz, compression destructive ou non destructive. |
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x |
X, Y, Z | Les trois axes d'espace selon
la géométrie euclidienne,
déterminant les trois dimensions selon lesquelles un dispositif
de projection ou une masse spatiale peut être organisé. |