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TECHNIQUES  

Les techniques de projection

les instruments La Projection directe

Principe | Dispositifs | Méthodes | Outils

J'ai introduit ce terme pour définir les types de projection sonore pour lesquels il y a correspondance directe entre le nombre de canaux sur le support et celui des canaux de projection, sans transformation du signal par un procédé ou une personne quelconque (si ce n'est l'amplification, la couleur propre aux enceintes et l'acoustique...).


Page en cours de rédaction  

 

 Principe

 

Je le rappelle, cette technique de projection ne nécessite aucun traitement du signal : ce qui est inscrit sur le support est directement dirigé vers un canal de projection. Ceci constitue un de ses avantages car aucune transformation due à un encodage / décodage spatial ne vient modifier les sonorités.

Chaque canal est ainsi associé à un haut-parleur, ou à un groupe de haut-parleurs (utile pour la diffusion spatiale), dont la disposition proportionnelle et les caractéristiques principales sont normalement les mêmes pour la réalisation en studio et pour l'audition publique.
Cela ne veut pas dire pour autant, comme le pense encore pas mal de persoones, que l'on ait un son = un canal = un haut-parleur ! Ceci concerne la manière dont les masses spatiales des objets sonores sont organisées à l'intérieur de l'espace de l'oeuvre.

En projection directe, tout ce qui est antérieur au support de diffusion : captures microphoniques n-phoniques, traitements spatiaux par contrôle des intensités ou autres méthodes, se retrouve intégralement à écouter.

La nature de l'espace projeté n'est en soi pas définie dans cette technique, c'est à chaque œuvre de choisir un dispositif de projection existant ou d'en définir un nouveau, car contrairement aux projections simulées, cet espace projeté n'est pas spécialement destiné à la reproduction d'un espace acoustique préexistant mais à des créations originales.

 

 

 

 L'importance du
 dispositif

Puisque les possibilités de masses spatiales sont directement déterminées par la nature du dispositif de projection, leur finesse dépend en grande partie de la résolution du dispositif choisi.
Par exemple, pour obtenir une couverture dont la densité corresponde au seuil de perception spatiale angulaire, il faudrait que la distance entre deux haut-parleurs voisins se situe aux alentours de 5° (voir les travaux de Léo Kupper).
Heureusement, dans la pratique, la simulation de continuité spatiale procurée par les sites fantômes (techniques de panoramique d'intensité, VBAP ou codage ambisonic) permet de réduire le nombre de canaux nécessaire.

 

 

 

 Techniques

Éloge de l'empirisme.
Le principal "défaut" de la projection directe est de ne pas être basée sur des modèles physiques ou mathématiques comme le sont l'HRTF ou la WFS, mais sur l'expérience empirique et la conjonction plus ou moins hétéroclite de procédés de traitement du signal, d'environnements matériels et logiciels quelconques...

Conséquence, cette méthode est généralement cantonnée dans la littérature spatiale à son utilisation en stéréophonie à deux canaux et en pentaphonie, et son application aux formats supérieurs est le plus souvent totalement ignorée, alors que pratiquement toutes les oeuvres multiphoniques composées depuis vingt ans l'utilisent.

 

Le contrôle direct des intensités.
C'est la technique la plus simple et aussi, en principe, la plus apte à créer et traiter tous les types de masses spatiales et de leurs variations.

 

Les interpolations d'intensités.
Selon différents calculs : interpolation linéaire ou selon des courbes variables, VBPAN... c'est ce genre de traitement que l'on trouve dans les modules "surround" intégrés aux logiciels multipistes actuels.
L'Ambisonic en G-Format peut être utilisé dans un environnement de projection directe focalisé pour traiter des masses spatiales.

 

 

 

 Outils

 

 

 

 

Un cas particulier d'organisation des canaux, souvent confondu avec la multiphonie en projection directe : l'espace cloisonné.