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Les différents aspects des catégories d'empreintes spatiales présentées précédemment sont évidemment sujets à variations : déplacements du "preneur de sons" dans un lieu, changement d'orientation d'un microphone hypercardioïde, modification des paramètres d'un traitement de réverbération etc., les infinies nuances spectrales causées par ces actions sont assimilables à des profils ou des entretiens du critère d'empreinte spatiale.
Mais contrairement aux variations des attributs du critère de masse spatiale qui ont suscité de nombreuses tentatives de formalisation (en fait presque exclusivement celles qui concernent le site), les variations d'empreintes se prêtent mal à la mise en échelles. La mouvance des catégories, leur liaison intime et indissoluble avec les différents aspects de la masse spectrale, la quasi impossibilité d'en donner des représentations graphiques font qu'il faut se contenter d'écouter et d'apprécier...
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Les variations les plus aisées à percevoir et
à réaliser sont celles qui opèrent des transitions continues entre
deux états bien distincts : par exemple le passage d'une image
de lieu à une autre (peut-être réalisée lors d'une capture microphonique
par le déplacement de l'intèrieur d'une pièce à l'extérieur...),
ou l'image du rapprochement d'un objet. Je proposerai par contre une série d'exemples sonores pour illustrer certains cas. |
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Alors que les variations de la masse spatiale sont associées à l'idée de mouvement et de cinétisme (d'une manière ô combien réductrice le plus souvent !), les variations d'empreintes spatiales, comme celle de la notion de timbre, se situent plus sur le terrain de la suggestivité et de l'affectivité. à suivre... |
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