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les instruments Contrôle intégré des masses spatiales : principes

 

Sous la pression de l'expansion des formats "surround", les concepteurs et éditeurs d'instruments logiciels se sont mis récemment à intégrer, plus ou moins efficacement, des modules du type "panoramique surround" à l'architecture de leurs produits.
Quelques fois, sans rien changer à la conception du logiciel (CronoX 3), et d'autres fois en dépassant de loin les besoins des utilisateurs "normaux" (Kontakt 2).

L'intérêt de disposer d'un module de contrôle des intensités bidirectionnel est avant tout de simplifier la manipulation du site de la masse spatiale (autrement dit la "position", généralement en 2D) et d'apporter une représentation simplifiée de l'effet sonore qui peut être pratique lors du jeu instrumental ou de la programmation.

Si le principe est simple, il est rarement mis en œuvre d'une manière optimale. En fait, tout dépend de la place qu'occupent ces modules par rapport aux autres dans l'architecture du logiciel.

 Effet "surround"

Dans ce cas, le module "surround" est situé en fin de la chaîne de synthèse ou d'échantillonnage, à la même place qu'un effet de type delai ou réverbération. L'ensemble de ce qui est produit par l'instrument peut être directement placé et déplacé sur les différentes sorties, qu'il s'agisse d'un "son simple" ou d'une multitude d'échantillons répartis sur le clavier.
L'avantage du procédé est qu'il est facile à utiliser et ne prend pas trop de ressources. Il est tout à fait adapté aux positionnements ponctuels et à la réalisation de profils spatials très dessinés.
L'inconvénient par contre est qu'il est impossible de réaliser des masses spatiales complexes comportant des "sous-composantes" (voir l'attribut d'organisation de la masse spatiale). Par exemple, si je déclenche plusieurs "notes", elles seront toutes mélangées et formeront une masse spatiale ponctuelle, sans possibilité de les dissocier. Nous ne sommes encore pas si éloignés en fait de la séparation entre fichier audio et automation "surround" que l'on rencontre dans les logiciels multipistes.

(lociciels concernés : Kontakt 2 et CronoX 3)

 

 

 

 "VCS"

Un "Voltage Controled Spatializer" polyphonique qui prendrait place au côté de nos VCO, VCF et VCA habituels (ou équivalents), toujours en fin de chaîne, permettrait une intégration plus poussée de la masse spatiale avec les autres paramètres de synthèse, de traitement et de modulation en général.
C'est ce que proposent certains AcousModules ainsi qu'Absynth 3 (et d'une manière très différente CrusherX).
Dans ce cas, la vélocité, une enveloppe ou un LFO peuvent moduler séparément ou conjointement la vitesse du déplacement du site* et de l'aire* de la masse, le filtrage, la hauteur ou la position d'une boucle, et ce différemment et simultanément pour chaque "note" jouée...

L'inconvénient d'une telle solution, c'est que si elle permet un contrôle polyphonique du module "surround" et donc la création de masses spatiales superposées pour chacune des "notes" jouées, donc la possibilité de créer des organisations de masse complexes, elle consomme également beaucoup plus de ressources CPU, ce qui peut représenter une limite avec des dispositifs de projections comportant de nombreux canaux. Seize notes sur un tel instrument monopoliseront à peu près seize fois plus de ressources que dans le cas précédent !

On peut également envisager des configurations où le module qui contrôle la masse spatiale se situe à un niveau différent, permettant le traitement du signal sortant par d'autres modules etc... Ce genre de configuration est essez facile à réaliser dans un environnement modulaire comme Reaktor, même si l'intérêt n'est finalement pas si évident que ça : trop de complexité peut finir par engendrer un brouillage perceptif.