E S P A C E S |
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Sous la pression de l'expansion des formats "surround", les concepteurs
et éditeurs d'instruments logiciels se sont mis récemment à intégrer, plus ou
moins efficacement, des modules du type "panoramique surround" à l'architecture de leurs produits.
Quelques fois, sans rien changer
à la conception du logiciel (CronoX 3), et d'autres fois en dépassant de loin
les besoins des utilisateurs "normaux" (Kontakt 2).
L'intérêt de disposer d'un module de contrôle des intensités bidirectionnel est avant tout de simplifier la manipulation du site de la masse spatiale (autrement dit la "position", généralement en 2D) et d'apporter une représentation simplifiée de l'effet sonore qui peut être pratique lors du jeu instrumental ou de la programmation.
Si le principe est simple, il est rarement mis en œuvre d'une manière optimale. En fait, tout dépend de la place qu'occupent ces modules par rapport aux autres dans l'architecture du logiciel.
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Dans ce cas, le module "surround" est
situé en fin de la chaîne de synthèse ou d'échantillonnage, à la
même place qu'un effet de type delai ou réverbération. L'ensemble
de ce qui est produit par l'instrument peut être directement placé
et déplacé sur les différentes sorties, qu'il s'agisse d'un "son
simple" ou d'une multitude d'échantillons répartis sur le clavier. (lociciels concernés : Kontakt 2 et CronoX 3) |
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Un "Voltage Controled Spatializer"
polyphonique qui prendrait place au côté de nos VCO, VCF et VCA habituels (ou
équivalents), toujours en fin de chaîne, permettrait une intégration plus poussée de la masse
spatiale avec les autres paramètres de synthèse, de traitement
et de modulation en général. L'inconvénient d'une telle solution, c'est que si elle permet un contrôle polyphonique du module "surround" et donc la création de masses spatiales superposées pour chacune des "notes" jouées, donc la possibilité de créer des organisations de masse complexes, elle consomme également beaucoup plus de ressources CPU, ce qui peut représenter une limite avec des dispositifs de projections comportant de nombreux canaux. Seize notes sur un tel instrument monopoliseront à peu près seize fois plus de ressources que dans le cas précédent ! On peut également envisager des configurations où le module qui contrôle la masse spatiale se situe à un niveau différent, permettant le traitement du signal sortant par d'autres modules etc... Ce genre de configuration est essez facile à réaliser dans un environnement modulaire comme Reaktor, même si l'intérêt n'est finalement pas si évident que ça : trop de complexité peut finir par engendrer un brouillage perceptif. |